MERCI A TOUS D'ETRE AVEC SEBASTIEN CAR C'EST NOTRE CONVICTION ET UNE REALITE  


 IL EST INNONCENT


NOUS LE PROUVERONS !!

 
 

EVOLUTION DU DOSSIER : 


 
 
 
 
 
 
 
 

https://blogdesinnocents.canalblog.com/tag/MALINGE

 

 
 

https://www.maveritesur.com/collectif-sebestinnocent/meurtre-du-parking-des-italiens-pourquoi-sebastien-est-innocent/676

 
 

 
 

 www.laprovence.com/actu/faits-divers-en-direct/2769376/affaire-malinge-une-effroyable-erreur-judiciaire.html?fb_action_ids=10203278062862169&fb_action_types=og.recommends&fb_source=other_multiline&action_object_map=%5B1376556505950773%5D&action_type_map=%5B%22og.recommends%22%5D&action_ref_map=%5B%5D

 

 

www.ledauphine.com/vaucluse/2014/02/23/sebastien-malinge-demande-a-etre-remis-en-liberte

 

 

 

https://www.maveritesur.com/collectif-sebestinnocent/meurtre-du-parking-des-italiens-pourquoi-sebastien-est-innocent/676

 

 

 

 

https://www.lepotcommun.fr/pot/a0ckmuh0

 

 

BLOG DE SOUTIEN A SEBASTIEN MALINGE ACCUSE A TORD

Je perds en moyenne plusieurs dizaines de cheveux par jour, je ne sais trop combien de poils, plein de bouts de peau, quand je parle je postillonne, parfois même je fume des clopes. Au cours d’une journée, je vais dans plusieurs endroits différents, je rencontre plein de gens et je suis proche d’une multitude d’objets. Je dépose un nombre impressionnant de traces Adn dans ces lieux, sur ces personnes, sur ces objets. Je recueille au passage involontairement un certain nombre de traces Adn laissées par d’autres gens et je peux aussi volontairement déplacer des traces Adn d’autres personnes que moi. Alors, me dire que je suis coupable de quelque chose parce qu’il y a mon Adn quelque part, n’est pas un argument très convaincant.

 

Je m’appelle Sébastien Malinge j’ai 31 ans j’habite en Avignon. 

 

Aujourd’hui, 23 décembre 2010, je vais voir mes enfants chez leur maman pour leur donner les cadeaux de Noel. Sur la route du retour je me fais arrêter par la police. J’apprends que je suis accusé de meurtre. Ils ont fait le lien avec moi car mon ADN est fiché pour des bêtises anodines que j'a faite à l’âge de 20 ans. Je ne comprends pas, Tout s’enchaine, durant mon interrogatoire, ils me disent que mes empreintes et mon ADN ont été retrouvées sur l'arme du crime, les vetements de la victime ainsi que sous ses ongles.... En effet, à l'époque je dormais sur le clic clac avec sa fille lorsque j'allait la voir (Sachant que dans ce dernier la victime y dormait également lorsqu'elle venait voir sa fille) Mais à ce moment là j'ignore completment qui est cette pauvre dame.. Comment cela peut-être possible ? Qui est-elle ? Je ne la connais même pas. C’est une dame de 66 ans, on me montre sa photo mais je ne l’ai jamais vue. Le 24 décembre 2010, mes amis sont auditionnés, les policiers veulent savoir qui je suis, où je vis. Ils vérifient également ce que j’ai fait le matin du 28 novembre 2010, jour du meurtre. Mais à l’heure du crime, entre 5 heures et 8 heures du matin, je dormais, surtout que ce soir la je suis sorti avec un ami fêter mes 31 ans et que ce dernier ma déposé au Pontet, à quelques encablures de chez moi... je n’ai aucun alibi. Ils épluchent mon emploi du temps de cette journée ; la matinée que j’ai passé avec le même ami, l’après-midi avec ma compagne. Le 25 décembre 2010, je suis déféré devant le juge qui me transfère à la prison du Pontet.
Mars 2012, cela fait presque un an et demi que je suis enfermé, mon procès va bientôt avoir lieu. Mon avocat me donne la liste du renvoi sur lequel se trouvent les noms des témoins, un nom m’est familier : M.D.(LA FILLE DE LA VICTIME). Je connais cette personne, elle a été ma maitresse il y a quelque temps (Notre relation à durée 2 ans). Mais pourquoi est-elle sur cette liste ? On m’explique que c’est la fille de la victime, on me conseille d’attendre le procès pour en parler. Mais pourquoi n’a-t-elle pas dit aux enquêteurs qu’elle me connaissait alors qu’elle avait mon nom et mes photos diffusés dans la presse. On n’oublie pas une relation qui a duré environ deux ans, on a partagé pas mal de moments, je me rappelle même avoir fait des travaux chez elle ; pose d’étagères dans la chambre de sa fille, réparation d’un meuble de cuisine (Avec un tounevis de chez elle), je connais l'agencement de sa maison, je connais même le nom de son chien...(Dit lors du proces et confirmé par la fille de la pauvre femme, lors de son audition...)
Mon procès s’ouvre, j’ai un mauvais pressentiment... Je n’aime pas... La juge me croit coupable avant même que je sois entendu. J’attendais ce jour pour voir MD( La fille de cette pauvre femme) et affronter son regard…Vais-je avoir les réponses à toutes mes questions ?
Plusieurs de mes ami(e)s sont là, certains pour me soutenir, d’autres pour témoigner. Ça me fait du bien de les revoir mais ce qui me donne du baume au cœur c’est que ma famille soit là elle aussi.
Je cherche dans la salle M D (La fille de la victime), je ne la vois pas .Je comprends à ce moment-là que la partie civile est absente du procès. Même elle, qui, je l’apprendrais par la suite, a fourni un certificat médical pour justifier son absence… Au second jour mon avocat me conseille de révéler ma liaison avec la fille de la victime, j’ai le sentiment que la juge ne me croit pas. Elle demande donc à voir M D., elle est entendue à huis clos. C’est seulement à ce moment qu’elle avoue me connaître. Elle confirme notre liaison et que je suis allé plusieurs fois chez elle mais elle ment «encore » sur la durée… Elle dira quelques mois...Alors que notre relation à durer 2 ans… « Pourquoi encore ce mensonge ? » 
Au troisième jour de mon Procès, j’ai peur, j’angoisse, ce soir je connaitrai le verdict. L’attente est longue, très longue. Ma famille, et mes ami(e)s sont tous là eux aussi. Puis on me somme de retourner dans la salle d’audience. Le verdict tombe : 30 ans. Je suis accusé du meurtre de cette dame que je ne connais ni d’Adam ni d’Eve. « On me condamne à 30 ans de prison alors que je n’ai rien fait ».

J’ai aujourd’hui 33 ans. Les dates du procès en appel sont prévues les 22, 24 et 25 juin 2013 à la Cours d’appel de Nîmes. Un nouvel avocat, Maitre BILLET, a été contacté par mon comité de soutien et a accepté de collaborer avec Maitre GUENOUN & Maitre EXPERT sur mon affaire. Très récemment ils ont demandé un complément d’enquête qui vient d’être accepté par la cours d’appel de Nîmes. 
« J’ai espoir car grâce à mes avocats ainsi qu’au soutien inconditionnel de mes proches je vais enfin pouvoir prouver mon innocence ».



Un transfert ADN est tout à fait possible. C'est ce que nous voulons prouver aujourd'hui ! Seb est innocent et nous ferons tous qui est possible pour le prouver afin qu'il retrouve la liberté !!

 

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Le 3ème numéro sur : https://www.youtube.com/watch?v=OEnB1Jfsuh8

 

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Ce site est dédié à notre ami, notre fils, notre frère qui depuis le 23 décembre 2010 est incarcéré pour des faits qu'il n'a pas commis....., sa famille, ses ami(e)s, nous sommes tous la pour le soutenir et tout faire pour que justice soit faite !!!!!!!!!!

 

La justice n’est pas infaillible.

                                                   

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Le 3ème numéro sur : https://www.youtube.com/watch?v=Z2QIuctNiBI

 

Donc, il est très probable que de vrais innocents croupissent derrière les portes de l'enfer définitivement condamnés par la justice humaine. 

                  

Leur ultime espoir est de faire entendre leur cri d’innocence de l’autre côté du mur. 

 

Lorsque ce cri nous parvient, il est de notre simple devoir de le relayer. 

 

C'EST HUMAIN...

                                 

 

 

Interview de Maître Jean-Marc Florand 
Avocat au barreau de Paris


Maître Florand est avocat au pénal, il est spécialiste des erreurs judiciaires. Son cabinet traite en ce moment 10 dossiers prêts pour la cassation. C'est lui qui a fait acquitter Patrick Dils. Il termine actuellement un livre sur les accusations à tort. Selon lui, les origines sont toujours les mêmes. Il explique notamment comment se met en place une erreur judiciaire et comment on défend un tel dossier.

La recette de l'erreur judiciaire
Une erreur judiciaire c'est quand la vérité judiciaire n'est pas conforme à la vérité tout court. En matière criminelle, on retrouve toujours les mêmes ingrédients qui sont à l'origine des erreurs judiciaires.
En général, ce sont toujours des faits divers particulièrement affreux qui marquent l'opinion publique.
Ce sont des affaires dans lesquelles on ne trouve pas immédiatement un coupable et pour lesquelles la police ou la gendarmerie commet un certain nombre de petites erreurs. Il n'y a rien de pire pour la police et les magistrats que de ne pas trouver le coupable. L'opinion publique met la pression : "vous êtes nuls", les victimes sont désespérées : "alors, alors, vous en êtes où ?". Donc on ne va pas prendre n'importe qui, mais s'il y en a un qui passe par là, qui n'a pas une bonne tête, on ne va pas se poser 10 milliards de questions. Il n'a pas de mobile ? Tant pis... Il a un alibi ? On le fera dégringoler. Et puis, petit à petit il y a un glissement, et on bascule dans l'erreur judiciaire.
Bien souvent le suspect - injustement accusé - commet lui aussi des erreurs, fait parfois des petits mensonges. C'est par exemple, Patrick Dils qui ment sur son emploi du temps par peur qu'on se moque de lui en apprenant qu'il fouillait des poubelles aux alentours de l'heure du crime. C'est aussi Omar Raddad qui ne dit pas qu'il va voir les prostituées, qu'il joue de l'argent. Enfin, autre ingrédient pour arriver à l'erreur judiciaire : un magistrat peu expérimenté durant l'instruction.

Portrait robot de l'accusé à tort
La plupart du temps, l'accusé a des antécédents judiciaires. C'est souvent une personne faible ou qui a des mœurs un peu étranges, ou un profil pas très engageant aux yeux de l'opinion publique. Bien souvent, c'est quelqu'un qui a des petites choses à se reprocher même si elles ne sont pas graves. Bref, le suspect idéal n'est pas irréprochable, il a le profil de l'emploi : il faut être clair, Omar Raddad est une bonne cible car il ne parle pas français, il est maghrébin, il a besoin d'argent et tout le monde le sait. Deperroy (NDLR : affaire de la josacine empoisonnée) a une maîtresse, donc il n'est pas fiable, Dils est un peu "benêt", il ment sur les détails. Donc il n'y a pas de faciès type de l'accusé à tort, mais il y a un profil qui fait que cela ne passe pas auprès du juge ou pendant l'enquête préliminaire. Dernier exemple : je me souviens d'un notaire qui a été condamné à 18 ans de prison pour un meurtre qu'il n'avait pas commis ; comme il avait piqué du fric et qu'il était infidèle à sa femme, tout le monde a jugé qu'il était capable de tuer. Il s'est avéré que non quelques années après.
Enfin, ça peut paraître bête à dire, mais les trois quarts du temps, les victimes d'erreur judicaire ont un manque de pot impressionnant. C'est "la faute à pas de chance" très souvent, et comme ça arrange tout le monde...

Comment défendre une erreur judiciaire
Il faut tout reprendre à la base. Moi, j'ai mis en place tout un protocole. J'examine tout ce qui n'est pas clair dans l'affaire, tous les éléments qui n'ont pas été creusés. On a recours à des détectives privés, on fait des reconstitutions privées. Puis on dépose une requête en révision. Il faut avoir le maximum d'actes de vérification. C'est un boulot considérable, c'est très long. Ça prend au mieux - et c'est rare - 2 ans, au plus 70 ans, comme pour Seznec. Et parce que c'est long, parce que l'on remue plein de choses, parce qu'on remet en cause des décisions de justice, il faut y croire. Quand on veut prouver l'innocence de quelqu'un qui a déjà été condamné, il faut croire en son innocence. En matière de révision de procès, je ne prends pas de dossier si je n'ai pas l'intime conviction de l'innocence de mon client. Ça se sentirait trop aux assises. Il faut être convaincant et donc être convaincu. On peut parler de l'humain, raconter que le client est ravagé, malheureux, mais il faut avant tout démontrer, démontrer, démontrer. Il faut jeter le doute dans l'esprit des jurés et exploiter les failles de l'instruction. On tente d'expliquer que scientifiquement ça ne peut pas être lui. On peut essayer également de s'attaquer à la partie civile si on pense qu'elle n'est pas tout à fait honnête. On essaie d'empêtrer la victime dans son mensonge si vous en êtes convaincus.

 

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